Forêt de Chiberta : le guide complet pour découvrir le poumon vert d’Anglet



Dominant l’océan Atlantique depuis la pointe Saint-Martin, le phare de Biarritz est bien plus qu’un simple repère maritime. Il fait partie intégrante du paysage, de l’histoire et de l’identité de la ville. Que l’on prépare une visite, que l’on souhaite comprendre son importance patrimoniale ou simplement admirer l’un des plus beaux panoramas de la côte basque, ce monument suscite de nombreuses questions.
Dans ce guide complet, vous découvrirez l’essentiel à connaître sur le phare de Biarritz : son histoire, ses caractéristiques, les modalités de visite, ce que l’on voit depuis son sommet et pourquoi il reste aujourd’hui l’un des lieux les plus marquants de la ville.
Le phare de Biarritz marque un point géographique et symbolique fort. Il se situe à la frontière naturelle entre deux paysages : au nord, les longues plages sableuses des Landes ; au sud, la côte rocheuse typique du Pays Basque. Cette position singulière en fait un repère visuel exceptionnel, visible de loin et profondément ancré dans l’imaginaire local.
Au fil du temps, le phare est devenu un lieu de passage, de contemplation et de découverte. Il attire aussi bien les visiteurs curieux d’histoire que les amateurs de panoramas, de photographie ou de balades en bord de mer.

Le phare de Biarritz a été construit au début du XIXᵉ siècle, à une époque où la navigation le long de la côte atlantique nécessitait des repères fiables et puissants. Il est mis en service en 1834, sur la pointe Saint-Martin, afin de sécuriser les routes maritimes et l’entrée du port de Bayonne.
Au fil des décennies, le phare a connu plusieurs évolutions techniques, notamment en matière d’éclairage, afin d’améliorer sa portée et sa fiabilité.
Le phare de Biarritz fait partie des plus anciens phares encore en activité sur la façade atlantique française.
Avec sa silhouette élancée, le phare s’élève à plus de 70 mètres au-dessus du niveau de la mer. Il repose sur une base solide, conçue pour résister aux vents, aux embruns et aux tempêtes atlantiques. Son architecture sobre et fonctionnelle reflète parfaitement sa vocation première : guider les marins, de jour comme de nuit.
Le phare est situé dans un quartier calme, à proximité immédiate de l’océan. On y accède facilement à pied depuis le centre-ville ou lors d’une balade le long du littoral. Le site est également apprécié pour son cadre : pelouses, sentiers côtiers et vue dégagée sur l’horizon.
La visite du phare passe par l’ascension de ses célèbres marches. Une fois en haut, l’effort est largement récompensé par la vue. L’accès est organisé afin de garantir une expérience agréable et sécurisée pour les visiteurs.
Une fois au sommet, le regard embrasse un paysage spectaculaire. Par temps clair, la vue s’étend sur plusieurs dizaines de kilomètres.
On distingue :
Ce panorama explique pourquoi le phare est un lieu prisé à différents moments de la journée, notamment en fin d’après-midi lorsque la lumière devient plus douce.

La visite du phare s’intègre parfaitement dans une découverte plus large du littoral biarrot. Les alentours invitent à la promenade, à la détente et à l’observation.
Le sentier côtier permet de longer les falaises, d’accéder à des points de vue remarquables et de profiter d’une atmosphère paisible, loin de l’agitation des plages centrales.
Toujours en activité, le phare continue d’assurer sa mission première tout en étant un site ouvert au public. Il incarne à la fois la mémoire maritime de la ville et son attractivité touristique actuelle.
Sa préservation et sa mise en valeur témoignent de l’importance accordée au patrimoine local et à la transmission de l’histoire maritime aux visiteurs.
Le phare de Biarritz est situé à un point très précis : il marque la transition entre la côte sableuse des Landes au nord et la côte rocheuse du Pays Basque au sud. Cette particularité géologique explique pourquoi le paysage change radicalement de part et d’autre de la pointe Saint-Martin.
Grâce à la puissance de son feu, le phare est visible à environ 26 milles nautiques, soit près de 48 kilomètres par temps clair. Cette portée en faisait un repère essentiel pour les marins entrant vers l’Adour et le port de Bayonne.
Depuis sa mise en service en 1834, le phare a traversé tempêtes majeures, conflits et évolutions technologiques, tout en restant un repère maritime actif. Même lors des périodes troublées, son rôle stratégique a toujours été préservé.
Pour atteindre le sommet du phare, les visiteurs doivent gravir 248 marches. Ce chiffre est souvent cité par les habitués et fait presque partie du rituel de la visite. Une fois en haut, la récompense est unanimement jugée à la hauteur de l’effort.
Par temps dégagé, le sommet du phare permet d’observer simultanément l’océan Atlantique et la chaîne des Pyrénées, jusqu’à l’Espagne. Cette double lecture du territoire est exceptionnelle sur la côte basque et contribue fortement à la réputation du site.



