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Le compromis de vente, aussi appelé avant-contrat, est un document incontournable dans toute transaction immobilière. Il scelle l’accord entre vendeur et acquéreur, avant la signature de l’acte définitif chez le notaire.
Mais à quoi sert réellement ce contrat ? Quels documents doivent y être annexés ? Quelle est sa valeur juridique ? Que vous soyez vendeur ou acheteur, comprendre le rôle du compromis de vente et son contenu est indispensable pour sécuriser votre projet immobilier. Pour connaître la valeur exacte de votre bien avant signature, réalisez une estimation en ligne gratuite en quelques clics.
Dans cet article, Bakarra vous explique en détail ce que contient un compromis de vente, les documents obligatoires à fournir, les clauses importantes, ainsi que les modalités de signature et de rétractation.
Vous pourrez également télécharger un modèle gratuit de compromis de vente pour vous guider pas à pas.
Le compromis de vente est un avant-contrat juridiquement engageant entre vendeur et acheteur.
Il doit inclure plusieurs documents essentiels sur le bien, les diagnostics, les parties et les conditions de vente.
Le délai de rétractation de 10 jours protège l’acheteur après signature.
Le compromis peut être signé devant notaire ou sous seing privé, avec la même valeur juridique.
Un modèle PDF est disponible pour vous aider à rédiger un compromis de vente conforme.
Le compromis de vente immobilier est un contrat par lequel le vendeur s’engage à vendre et l’acheteur à acheter un bien à un prix convenu. Il marque un accord mutuel sur les termes de la transaction. À ce stade, la vente est considérée comme "quasiment conclue", sauf conditions suspensives.
Le compromis est souvent signé entre particuliers ou chez un notaire. Il s’agit d’un acte sous seing privé ou authentique qui engage les deux parties. C’est une étape charnière, car elle prépare la signature définitive de l’acte de vente.
Un compromis de vente bien rédigé doit comporter les éléments suivants :
La liste dépend de votre statut (vendeur ou acquéreur) et du type de bien (copropriété, maison individuelle…). Voici les principaux :
Le compromis peut être :
Dans les deux cas, le compromis engage les parties juridiquement. Toutefois, faire appel à un notaire garantit la conformité légale du document, la vérification des pièces et la sécurisation de la transaction.
L’acquéreur dispose de 10 jours pour se rétracter sans justification. Ce délai court à partir du lendemain de la remise en main propre (ou réception recommandée) du compromis signé. Durant ce temps, l’acheteur peut se désengager sans pénalité et récupérer son dépôt de garantie.
Oui, plusieurs situations permettent d’annuler le compromis :
Attention : en dehors de ces cas, une annulation injustifiée peut entraîner des dommages et intérêts ou la perte du dépôt de garantie.
La promesse de vente engage uniquement le vendeur. Le compromis engage les deux parties. C’est donc plus sécurisant pour le vendeur.
Un notaire, une agence immobilière ou les particuliers eux-mêmes (avec un modèle). La version notariée est fortement conseillée.
Généralement 2 à 3 mois, le temps de purger les délais de rétractation, obtenir le financement et lever les conditions suspensives.